Publié : 07/10/2024

L'Alliance des travailleurs-euses du tourisme, une initiative conjointe de l'UITA et de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), a publié une étude inédite sur les tendances, les projections, les risques et les opportunités en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) dans le secteur des voyages et du tourisme.

S'appuyant sur de multiples points de vue de l'ensemble du secteur – y compris des syndicats, des entreprises, des investisseurs et des régulateurs – le rapport, Pourquoi le "S" dans ESG est important : Durabilité sociale et droits du travail et droits humains dans le secteur du voyage et du tourisme" (en anglais) met en évidence les risques sociaux critiques et présente un argumentaire clair pour aborder de front les questions relatives au travail et aux droits humains, ainsi que sept mesures concrètes pour améliorer les conditions dans l'ensemble du secteur.

Les points forts du rapport sont les suivants :

  • Le tourisme est un employeur important au niveau mondial, mais les mauvaises conditions de travail généralisées et l'absence de travail décent créent des risques systémiques, en particulier pour les travailleurs-euses migrant-e-s, informel-le-s et non déclaré-e-s.
  • La mise en place d'initiatives multipartites avec des cadres politiques, législatifs et de conformité solides et l'amélioration de l'accès aux syndicats et aux experts réputés en matière de droits du travail et de droits humains seront des éléments clés de la construction d'une industrie durable.
  • Il est essentiel d'élaborer et de mettre en œuvre des politiques et des processus assortis d'objectifs clairs et mesurables en vue d'améliorer les droits du travail et les droits humains.

La secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Trop d'entreprises touristiques se cachent derrière des systèmes de certification et de fausses affirmations de protection de l'environnement, alors qu'elles ne font que réduire les coûts et rendre le travail de plus en plus précaire. Ce rapport confirme qu'elles doivent s'engager avec les syndicats, mondiaux et nationaux, et qu'ensemble nous pouvons transformer les revendications des entreprises en améliorations tangibles dans la vie quotidienne des travailleurs et travailleuses du voyage et du tourisme. »

Trop d'entreprises touristiques se cachent derrière des systèmes de certification et de fausses affirmations de protection de l'environnement, alors qu'elles ne font que réduire les coûts et rendre le travail de plus en plus précaire. Ce rapport confirme qu'elles doivent s'engager avec les syndicats, mondiaux et nationaux, et qu'ensemble nous pouvons transformer les revendications des entreprises en améliorations tangibles dans la vie quotidienne des travailleurs et travailleuses du voyage et du tourisme.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA