Il y a 80 ans, la Seconde Guerre mondiale prenait fin en Europe, tandis que la guerre se poursuivait encore quelques mois dans d'autres parties du monde. Le nazisme/fascisme est tombé, après que des millions de vies humaines aient été payées pour cette victoire. Le 8 mai est pour nous un jour de commémoration de ces centaines de milliers de militant-e-s du mouvement ouvrier qui ont été les premiers-ières à s'opposer à la menace fasciste et qui ont perdu la vie en luttant contre elle. Le nazisme/fascisme a physiquement détruit les meilleurs fils et filles de la classe ouvrière. Des décennies se sont écoulées, mais l'idéologie de la haine, tapie dans les sous-sols, a de nouveau émergé et gagne en popularité dans le monde entier.
En rendant hommage à l'héroïsme des défenseurs-euses de la liberté, nous devons renforcer les syndicats démocratiques et construire un mouvement politique commun avec les autres partis et organisations de la classe ouvrière. Un mouvement fondé sur les valeurs de la solidarité internationale des travailleurs-euses est la seule force capable de contrer la montée du populisme de droite qui, une fois de plus, tente de conduire l'humanité dans l'abîme.
Nous soutenons les affiliées de l'UITA en Europe dans leur appel à renforcer la mémoire collective autour des luttes historiques antifascistes et du rôle du mouvement syndical dans la défense des droits et libertés démocratiques. Nous appelons les membres de l'UITA du monde entier à se mobiliser contre la montée de l'extrême droite, à défendre les droits des travailleurs-euses sur le lieu de travail et les libertés politiques dans la société.
Nous l'avons déjà fait. Faisons-le à nouveau.
